lunes, 22 de junio de 2015

voie sans issue

Tu m'as volé le mois de juin
paralysé l'été qui vient
l'aiguille au cadran s'est arretée
comme ton cœur si fatigué
de tant d'amour donné ,reçu.
Si j'avais su, si j'avais su
aurais osé aller si loin ?
aurions nous dormi main dans la main ?
33ans de vie fusionelle
33ans qu'on pensait éternels.
Si j'avais su l'abime ou je tombe,
si j'avais su les larmes sur ta tombe,
si j'avais su ton sourire qui s'eloigne ,
et ce moment de ton ultime empoigne .
tu me laisses le choix de vivre ton souvenir,
ou mourir avec toi pour un peu moins souffrir.
Je t'appelle , je te prie tout le jour et la nuit ,
j'hume ton echarpe , ton parfum m'envahit.
Tout est resté en place pour que tu reconnaisses
ton fauteuil , les photos ;ton blazer et le reste,
et moi, dans la penombre de la maison trop grande ,
dans le decor figé comme les arbres en novembre
je meurs de cet amour qui m'envahit de froid
je meurs parce que c'est  toi,
je meurs parceque c'est moi

Amsterdam 21 de Jnio 2015

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